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  • : Le blog d'une fanficeuse
  • : Hello! Bienvenue dans le monde d'une rêveuse tapant sur son petit clavier d'ordi pendant ses temps-libres des fanfictions en tout genre! Action, romance, humour, suspens... il y en a pour tous les goûts! Bonne visite et surtout bonne lecture! :D
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 21:10

Wooops, je n'ai pas posté le chapitre sur le blog! Normal en même temps, pas de com', donc je me disais: mais personne ne lit! Bon allez, voilà le chapitre... 

 


Il était encore vivant. Mais je voyais qu’il avait du mal à respirer et à rester conscient. Que devais-je faire ? Il fallait d’abord que j’essuie mes larmes. Mais pourquoi coulaient-elles autant ? Ma raison reprit le dessus, il ne fallait pas qu’il meurt, on devait le ramener vivant….

Il bougeait à peine. Devais-je enlever le kunai de son ventre ? Il allait perdre encore plus de sang… je ne savais vraiment comment réagir. J’avais envie d’appeler de l’aide.

Je me mis à genoux prêt de lui. Ses yeux étaient entrouverts. Sa respiration était rapide et irrégulière.

Dès que je regardais mes mains, j’avais envie de vomir. Pourquoi ? Pourquoi m’a-t-il attiré vers lui pour que le kunai le transperce ?

Affolée, je regardais autour de moi. Un champ de bataille. Personne. Mon ventre se serra encore une fois. Puis j’entendis sa voix tremblante et blessée.

  • … Je suis si… faible…

Je perçus des sanglots. Ses yeux se remplissaient de larmes. Je ne savais que dire. Il continua à parler.

- Ma mère me le disait elle-même… déclara-t-il avec un demi-sourire, « Tu n’arrêtes pas de pleurer, tu es fragile… tu ne seras jamais shinobi… » Elle me le disait… pourtant je voulais…

Elle refusait de m’inscrire à l’académie des ninjas. Alors je suis parti… j’ai quitté le village… et j’ai rencontré quelqu’un qui a bien voulu m’entraîner…. Et la première chose qu’il m’a dit c’était…

« Fais abstraction de tes sentiments pour être plus fort »

Je sursautai. Il venait de tousser. Pourquoi s’obstinait-il à parler ? Chacune de ses phrases étaient semblables à des coups de poing. Sa voix était si triste et si sereine à la fois. Lui qui parlait toujours de manière neutre, lui qui ne laissait paraître aucune expression sur son visage…

  • J’ai essayé. J’ai travaillé sans relâche à ses côtés, aux côtés de cette drôle d’organisation qui répétait qu’un jour, on instaurerait la paix…

Je voulais lui poser des questions, lui demander de préciser. Mais mon cœur ne suivait pas. Il voulait le laisser parler.

  • Finalement, j’avais réussi. J’étais devenu une machine sans âme… sans cœur… je pouvais tuer sans avoir de peine, j’étais fort… c’est ce que je voulais… Mais un jour, mon cœur se réveilla… parce qu’elle est arrivée.

« Elle était chaleureuse, combative. Elle n’avait peur de personne. Je me demandais pourquoi elle était là. Elle ne gardait jamais ses sentiments pour elle. Et pourtant, elle était forte. Je l’admirais au fond de moi. Mais mon maître me répétait que je ne pouvais pas être fort sans effacer mes sentiments. Alors sans me poser de questions, j’ai continué à le faire, en l’admirant secrètement. 

« Maintenant je me dis que … faire abstraction de ses sentiments… n’était pas la solution. Et puis… à quoi cela sert d’être fort si l’on ne protège pas ceux qu’on aime, puisqu’on ne sait pas ce qu’est « aimer » ? A quoi cela sert d’être fort si ça ne sert juste qu’à œuvrer pour une organisation dont on ne comprend même pas le sens ?

« J’ai compris ça trop tard… cette fille… celle que j’admirais… celle que j’aimais…

Elle est morte. »

J’eus un sursaut. Sa voix me transperçait. Les larmes roulaient sur ses joues.

  • Je ne pouvais pas te tuer…. Tu lui ressembles… tu lui ressembles trop… alors, tout ce que j’ai trouvé à faire, c’est me tuer. Je suis idiot…. Alors s’il te plaît….

Ma vue se brouillait. Je pleurais encore…. Sa voix était de plus en plus faible, il se forçait à rester conscient.

« Sauve-les… »

Ce fut ses derniers mots.

Il ferma les yeux. Il ne respirait plus. Il était mort.

 

Lorsque cette information arriva au cerveau, j’avais l’impression que mon cœur allait exploser. Mon corps chancelait. Le monde semblait s’effondrer autour de moi. Comme si je venais de perdre une personne chère à mes yeux.

Je n’avais jamais ressenti cette peine. Maintenant je comprenais.

Mais…

Ce garçon était un ennemi. Pourtant… était-ce vraiment sa faute ?

Est-ce que tous les membres de son organisation sont manipulés ainsi ?

 

Mes larmes tombaient sur son visage et se mêlaient aux siennes qui commençaient déjà à sécher.

Je le regardai encore une fois. Ses cheveux s’éparpillaient sur le sol. Sa joue était bleuie par mon coup de poing. Son kimono pâle se gorgeait du sang autour du kunai toujours planté dans son abdomen.

Je me forçai à arrêter de pleurer. Il fallait que je retrouve les autres.

Alors que je me redressais avec un peu de peine, je discernai des bruits de pas rapides en ma direction. Sakura, pleine de poussière et d’écorchures, me rejoignit. Sans un mot, elle me scruta de haut en bas puis jeta un œil sur le pauvre garçon. Elle se baissa tout de suite, prit son pouls et secoua la tête de manière négative. Elle tourna brusquement sa tête vers moi et en fronçant les sourcils me demanda :

  • C’est toi qui l’as tué ?

Je me sentis comme si j’étais accusée d’un crime grave. Les larmes montaient mais je me retenais.

  • Je… je ne voulais pas… gémis-je.

Son visage se radoucit.

- Ne t’inquiète pas. C’est malheureux mais parfois, il faut en venir à de telles extrémités. Il a voulu te tuer, c’est un ennemi…

Oui, c’était un ennemi. Mais c’était un humain quand même ! Et il n’a tenté qu’une seule fois de me tuer, pour en plus ne pas finir ce qu’il avait commencé.

  • Je vais t’administrer les premiers soins ! annonça-t-elle sur un autre ton.

Ses mains recouvraient mes blessures et un chakra vert s’en échappait. Je me sentis un peu mieux mais j’avais encore mal un peu partout.

Quand elle eut fini, elle me fixa les yeux dans les yeux. Je me sentais un peu gênée, fuyant sans cesse son regard.

  • Tes yeux gonflent… tu as pleuré ? Tu le connaissais ?

Je venais de repenser : les autres croyaient que j’avais perdu la mémoire.

  • Non… enfin si j’ai pleuré mais je ne le connais pas. Je… je suis juste… un peu chamboulée et bouleversée…

Ma voix sonnait différemment de d’habitude. Il fallait que j’arrête de penser, que je me comporte normalement.

  • Je te comprends. Cet Akihiro que j’ai combattu, il ne semblait pas si mauvais. Il aurait pu ne pas être ainsi. Il parlait de son organisation, qui l’a recueilli alors qu’il était seul et qui se battait pour une soi-disant paix. Il ne m’a rien dit de plus. Et toi ?

  • Il m’a dit à peu près la même chose… il était seul lui aussi et il était devenu une espèce de machine de guerre au service de cette organisation.

  • Ces gens défendent leur corporation comme nous nous défendons notre pays. Mais… tous ces chunins innocents tués… ça ne doit pas être le fruit de ces enfants manipulés mais plutôt de la racine. Il faut trouver ceux qui tirent les ficelles et les empêcher de nuire encore. Je ne veux pas tuer une autre personne. Akihiro, ce jeune garçon… c’est déjà assez.

Akemi, la jeune fille que nous avions anéantie dans le désert, me revint à l’esprit. Cette fille arrogante, quand Temari la terrassa, je ne me sentais pas aussi mal. Peut-être ne me rendais-je pas encore compte de ce qu’il se passait. Cette jeune fille étai peut-être elle aussi manipulée. Et elle aussi elle était morte, sans avoir pu se faire pardonner de ses crimes.

Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tuer tous ces gens ? Je ne comprenais pas ce monde. Mais malgré tout j’y étais. Et après ce combat, ces larmes, ce sang écoulé, je ressentais un certain dégoût, une certaine révolte.

Mes yeux devaient être rougis et gonflés par mes pleurs. Mon visage devait être tout bouffi et mes cheveux ébouriffés et ondulés. Je jetai un œil sur ma tenue : elle était recouverte de poussière et mon short était humide. Les manches de mon t-shirt étaient légèrement déchirées. Je m’en fichais maintenant… enfin, jusqu’à ce que je voie deux vagues silhouettes dans le lointain.

- Oh, c’est Shikamaru et Temari !

En entendant ces deux noms, je redevins moi-même et me rendis compte que je devais avoir une allure pitoyable.

J’entendais Sakura accourir vers eux. Je leur tournai le dos et m’accroupis près de celui que j’ai dû combattre. Je les entendais parler, Temari avec sa voix forte et un peu hautaine et Shikamaru toujours fidèle à lui-même, voix tranquille et morose. Ils étaient tous à quelques mètres de moi mais en me concentrant, je pouvais facilement percevoir quelques lignes de leur discussion.

  • Nous avons réussi à le vaincre. Nous devons le ramener à Konoha le plus vite possible ! Et de votre côté ?

  • Ils sont tous les deux morts…

Un silence suivit les paroles émanant de la kunoichi aux cheveux roses. Je sentis des regards interloqués derrière moi. Je n’osai pas les affronter.

  • Kaori ?

Shikamaru avança. Je n’avais pas à me retourner, je savais qu’il était là, à quelques centimètres. Je me levai lentement, la tête basse, regardant mes pieds.

 

Ne dis rien. Ne dis plus rien. Je n’ai pas besoin d’entendre tes railleries.

 

Pendant quelques secondes, mes pensées se réalisèrent. Plus un mot. Je ne saurai jamais ce que pensaient Temari, Sakura et Shikamaru à ce moment là. Malaise ? Incompréhension ? Inquiétude ? Pitié ?

D’une voix grave, il s’adressa aux deux kunoichis derrière nous.

  • Allez devant, on vous rejoint.

  • Mais…

Il était toujours derrière moi. Je voyais son ombre sur le sol, au-dessus du corps dont je venais d’ôter la vie. Je savais qu’il ne bougeait pas, ne tournait pas sa tête vers elle lorsqu’il prononçait ces mots.

  • Faites ce que je viens de dire. Emmener le shinobi inconscient avec vous à Konoha. Ne traînez pas.

Je perçus un élan de la part de Temari, voulant sûrement répliquer. J’imaginais Sakura l’empêcher de protester, le visage sombre. Je l’imaginais haussant les épaules et indiquant à sa coéquipière qu’il fallait faire ce qu’il ordonnait.

J’entendis des pas s’éloignant de plus en plus vite. Puis un silence glacial.

Shikamaru n’avait pas bougé. Je ne pensais à rien, ma tête et mon regard demeuraient vides.

Il posa ses deux mains sur mes épaules et me fit pivoter. Je tentais en vain de cacher mon visage bouffi. Des mèches de cheveux recouvraient mon visage. J’avais tellement honte : de moi, de mon comportement si faible, de ce que je venais de faire… Mon estomac se noua. Je tentais de me retenir, j’en avais assez des larmes.

Je ne voyais pas son visage. Je n’osais pas le regarder. Je serrai les dents pour m’obliger à ne pas pleurer. Ses mains étaient toujours posées sur mes épaules. Je crois que ces dernières tremblaient.

Je décidai de briser le silence je bafouillai en tentant de rire.

  • Je… je suis pitoyable non ? Haha….

Pendant les secondes de silence qui suivirent cette phrase lancée maladroitement, je n’avais qu’une envie, pleurer. Encore pleurer. Un mélange de rage et de tristesse était enfoui en moi et ne demandait qu’à être exprimé. Mes ces larmes amères, je ne pouvais pas les verser devant lui, c’est ce que je pensais.

J’avais beau pincer mes lèvres, serrer les poings, fermer les yeux, mon corps grelottait comme si j’avais froid.

  • Peut-être que c’était une mauvaise idée.

Il venait de parler. Il semblait pousser un soupir, comme si il avait conclu quelque chose qui ne le plaisait pas. Je l’entendais dans sa voix… comme une…

Déception.

Je me rendis compte qu’il était assez proche de moi pour que je sente son souffle chaud sur mon visage. Je sentais aussi qu’il cherchait mon regard.

  • Peut-être que tu devrais rester à Konoha, nous laisser faire le travail. C’est peut-être trop dur pour toi. Peut-être n’es-tu pas faite pour être une kunoichi.

Ces paroles avaient l’effet de milles aiguilles me touchant en plein coeur. Cela n’avait rien d’une moquerie. C’était ce qu’il pensait être une vérité.

Ne plus être kunoichi ?

Si je ne l’étais plus…

 

Je jetai un œil sur le mystérieux garçon que j’avais combattu, dont j’avais ôté la vie alors qu’il ne le méritait pas. Et là, ses dernières paroles me revinrent en mémoire.

 

« Sauve-les. »

 

Ce souvenir apparut comme une révélation.

 

- Non.

Ce petit mot venait de s’échapper de ma bouche. Il était presque inaudible.

  • Je veux continuer.

Je ne sentais plus ses mains sur ses épaules. Je sanglotai. Puis des larmes accompagnèrent ces sanglots.

- Je ne veux pas arrêter de me battre. Continuai-je. Je veux juste… je veux juste… qu’ils se rendent compte de ce qu’ils font… Je veux juste leur parler… leur faire comprendre que c’est une erreur, que tuer ne permettra pas un monde en paix… Même si je dois le faire comprendre par mes poings…

  • Mais, tu risques de les tuer ! Est-ce que tu tiendras le coup ?

  • Je… je ferai tout pour ne pas le faire. Je sais que… que je peux… y arriver…

Il ne broncha pas. Les larmes tombèrent à mes pieds mais une énergie monta en moi. Je ne savais pas d’où elle venait mais avec elle, j’avais envie de déplacer des montagnes. Je revoyais le garçon, à plusieurs moments de notre combat. Quand il m’épargna alors qu’il m’avait à sa merci, quand il enfonça le kunai dans son ventre, quand il me s’écroula sur le sol, quand il commença à pleurer pour la première fois depuis des années.

Je levai enfin les yeux, affrontant son regard. Tant pis si mes yeux étaient rouge sang, tant pis si j’avais l’air pitoyable. J’essuyai mes larmes du revers de mon bras et dégageai les dernières mèches de cheveux cachant mon visage.

  • Je veux les sauver ! Je veux sauver ceux qui sont manipulés et je veux arrêter ceux qui veulent du mal à ce monde. Je veux continuer à être… une kunoichi !

Je tenais son regard. Je voulais qu’il comprenne que j’étais déterminée. Je ne voulais plus être faible. La honte que j’avais s’était transformée en motivation. Il fut surpris un cours un instant mais changea vite d’expression en adoptant un léger sourire.

  • C’est cette réaction-là que j’attendais. Murmura-t-il.

Je mis d’abord un temps pour comprendre. Puis je souris, moi aussi. Je me sentais plus légère. Pourtant j’avais une certaine pression sur mes épaules : je me devais de réussir que ce que voulais entreprendre.

  • Tes yeux sont gonflés et rouges c’est pas beau à voir ! Encore pire que la première fois que je t’ai vue et faut le faire ! lança-t-il alors, cette fois un sourire au coin comme je les connaissais.

  • La ferme ! répliquai-je en tapant son épaule du dos de la main.

 

(…)

 

Nous enterrâmes Akihiro, le jeune garçon aux cheveux roux, et celui dont je ne connaissais pas le nom. Ce dernier garda un visage serein et confiant. Il comptait sur moi, je ne devais pas le décevoir.

Leurs visages disparurent sous la terre. Je plantai une pierre d’où je gravis « Reposez en paix. » Et puis je joignis mes mains et ferma les yeux. Shikamaru fit de même.

Pendant ces quelques secondes, je les vis, ces deux jeunes enfants, je visualisai la vie du garçon de l’eau, et imaginait celle de l’autre. Je priai pour qu’en haut, on les pardonne. Je priai pour pouvoir réussir, avec l’aide de mes amis, à arrêter ces gens et à les remettre dans le droit chemin.

J’ouvris les yeux, Shikamaru fit signe qu’on partait. Je regardai encore un instant l’endroit où ils reposaient, je fis un sourire et j’eus l’impression que l’âme du garçon inconnu me souriait elle aussi.

 


Yooosh! Ce chapitre... je ne sais pas mais ce n'est pas exactement ce que je voulais. J'ai pourtant fait tout mon possible .... mais bon!

Ah et aussi fichus tirets pourquoi vous êtes devenus des points ><

Bon à la prochaine! Peut-être....

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commentaires

D
<br /> <br /> C'est trop mignooon !! ; 3 ; Et super triste en plus !! ; __________ ; J'suis presque sur le point de pleurer !! >.< La derniere phrase est tres jolie !!<br /> =))<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br /> Aaah cool ça a fait le bon effet alors... j'ai retravaillé ce chapitre au moins trois fois xDDD Donc c'était la fin de ce combat après ce sera tout l'arc d'entraînement de Kaori j'espère que ce<br /> sera pas trop ennuyant ... mais c'est très important pour la suite mwhaha! Je n'en dis pas plus... =P<br /> <br /> <br /> <br />