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  • : Le blog d'une fanficeuse
  • : Hello! Bienvenue dans le monde d'une rêveuse tapant sur son petit clavier d'ordi pendant ses temps-libres des fanfictions en tout genre! Action, romance, humour, suspens... il y en a pour tous les goûts! Bonne visite et surtout bonne lecture! :D
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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 18:45

Woooh déjà 23 o_o  ??? Je compte pas les chapitres je m'en rendais pas compte... et c'est pas fini loin de là!

Bon voici un petit chapitre! Prochainement je compte mettre des illustrations... j'aime tellement dessiner les persos que j'invente, je voudrais faire partager cela (et une amie m'a "agressée" pour que je poste des dessins xD)

 


Sur le chemin du retour, Shikamaru me raconta comment son combat à lui s’était passé.

  • Je dois bien avouer que sans Temari, j’étais cuit. C’est dur à admettre mais sans elle….

  • Comment ça c’est dur à admettre ?

  • Et bien… j’ai toujours eu du mal avec les filles…. Hum…Qu’est-ce qu’elles ont à piailler tout le temps pour un rien ? Et c’est nous qui devons tout supporter… misère…

  • Si les garçons étaient moins bêtes, ça irait peut-être ! répliquai-je  Une femme est beaucoup plus forte mentalement et intelligente qu’un homme ! Elle a plus d’intuitions, est plus mature que les hommes… bref, elle est largement supérieure !

  • …. Tu ne serais pas un peu féministe ?

  • Et toi, tu ne serais pas un peu macho !

  • Peut-être bien… et ça me va !

  • Pfff ! Si tu restes comme ça, aucune fille ne voudra vivre avec toi !

Je ne pus m’empêcher de lui tirer la langue. Il soupira puis marmonna.

  • … Et les femmes sont plus matures hein… Ah mais tu n’es pas une femme c’est vrai !

Son sourire au coin m’énerva pour de bon.

  • HEEEE ! JE NE TE PERMETS PAS !!!

Il émit un petit rire sarcastique toujours accompagné de ce sourire moqueur puis posa ses mains derrière sa tête en levant ses bras, regardant le ciel comme si je n’étais pas là.

Et moi grognant encore d’agacement, je me mis à penser que malgré tout il me manquerait si je venais à revenir dans mon monde.

 

(…)

Je ne vis pas le temps passer, nous étions déjà arrivés à Konoha. Nous n’échangions pas un mot et ça ne me dérangeait pas. Je ne faisais qu’écouter les oiseaux chanter et le crépitement des feuilles mortes sous mes pas tout en regardant la forêt qui m’entourait. Moi qui pensais que les villages de ce monde étaient un peu vieux jeu, les paysages eux étaient fabuleux. Pourtant, les gens ne devaient pas avoir l’habitude d’apprécier les alentours, car être shinobi était synonyme d’une vie à cent à l’heure.

  • Je dois prévenir Tsunade de notre arrivée et lui faire parvenir quelques informations. Je me demande aussi s’ils ont soutiré quelque information à l’homme que nous avons battu. En attendant tu peux te balader ou retrouver certaines personnes, peut-être….

Je bredouillai un merci n’ayant sûrement pas atteint ses tympans et me précipitai vers un endroit que je connaissais maintenant bien et qui m’avait manqué pendant tout ce temps.

Des poteaux, des arbres, une cible taillée dans le bois, un espace vert… ça n’avait pas changé. L’aire d’entraînement. J’avais l’impression de l’avoir quitté depuis des années.

Mais…

Il n’y avait personne.

Évidemment, il n’allait pas m’attendre bêtement adossé au plus grand arbre. Il devait être encore en mission au pays de l’eau.

Je me sentis seule et sans repère. Je ne savais pas vraiment où aller. Je ne savais même pas où il habitait.

Je décidai de me rendre dans la rue du restaurant de ramens, où nous étions allés en petite bande.

D’ailleurs, Naruto, ça faisait un bail que je ne l’avais pas vu. Ou alors était-ce mon imagination ?

En route vers le restaurant de ramens, je flânai, observant les maisons. Et je me dis que cet endroit m’était étranger. Je ne m’y sentais pas chez moi. J’eus un peu le mal de mon monde, ma maison, ma sœur, mes parents… Maintenant que j’étais seule, que je n’étais pas en mission, je pouvais repenser à ça. Les questions revinrent encore et toujours : pourquoi moi,  pourquoi ici, comment ? Et puis, mon objectif me revint et je me mis à courir. Je devais retrouver Kiba. Je devais m’entraîner. Encore et encore.

Comme si ma prière s’était exhaussée, j’entendis un aboiement se rapprocher puis une voix.

  • Kaorii ! Kaorii !

Je fis volte-face et là, je le vis me faire un signe de main, accourant vers moi avec son chien. Il se rapprochait et je pus mieux le voir. Il n’avait pas changé : toujours ses cheveux en bataille, toujours ces deux tatouages rouges sur les joues, toujours ce regard brillant et ce sourire chaleureux. En un sens il ressemblait beaucoup à Naruto. Mais il avait quelque chose que je ne pouvais définir de différent…

  • Ca… ça fait si longtemps !

Il enfonça précipitamment ses mains dans ses poches comme pour se retenir de faire quelque geste traduisant son émotion.

  • Je suis si content que tu sois saine et sauve !

J’ai eu beaucoup de chance : mes yeux avaient dégonflés à la longue. Je ne lui répondis qu’avec un sourire timide. Il me demanda de raconter ce qui s’était passé. Je lui expliquai tout en détail, en omettant de préciser que j’ai pleuré comme une madeleine et que mes yeux ont virés au rouge.

  • C’est pour ça qu’il faut que je m’entraîne dur ! Je ne veux pas qu’ils continuent ! Et qu’ils manipulent encore d’autres personnes !

  • Surtout que d’après ce que j’ai entendu ils ont encore volés des parchemins et que d’autres shinobis ont été tués.

  • Vraiment ?

  • Oui, et de grandes surfaces ont été dévastées. En grande partie saccagés par l’élément feu ou tonnerre. La flore est brûlée il ne reste rien au sol, que des cendres.

  • Mais c’est horrible !

  • Godaime Hokage pense qu’ils ont utilisés les techniques interdites volées. L’impact était beaucoup trop grand !

  • Mais… mais que veulent-ils faire ?

  • Je n’en sais rien mais d’après Tsunade-sama, les techniques interdites bien maîtrisées pourraient détruire un village entier comme le nôtre.

  • …. Entraîne-moi ! Je veux me battre, je le dois !

  • Mais… Kaori, c’est trop dangereux pour toi ! Imagine, tous les shinobis qui ont été tués sont ceux pris dans les attaques destructrices à grande échelle…. Si tu te retrouves à un kilomètre, tu peux y passer !

  • Arrête un peu, je ne veux plus être faible ! Et si je fuis, je ne pourrai jamais être forte ! Ne me couve pas comme ça ! Je ne suis pas un bébé ! Et si je veux combattre, je combattrai !

Il me regarda avec des grands yeux. Je venais presque de l’engueuler. Il fut très surpris et un peu vexé.

  • … Tu… mais…

  • Et puis, dis je plus calmement, ne t’en fais pas, je sais utiliser ma tête. Ce qu’il me manque c’est de la compétence au combat. Je dois m’entraîner pour ça… Je ne suis pas suicidaire, je ne vais pas me jeter dans la gueule du loup. Alors tant que je n’aurai pas un bon niveau je resterai ici, ne t’en fais pas !

Il ne semblait pas convaincu de mes dernières paroles. Il haussa les épaules et consentit à accepter.

  • Très bien. A la base, je t’entraînais juste pour que ta mémoire te revienne…Mais si tu veux de l’entraînement pur et dur…Mais promets-moi juste une chose.

  • Quoi donc ?

  • Ne meurs jamais au combat. Jamais.

Ses yeux étaient tristes. Il me faisait penser à une mère nostalgique de voir son enfant partir de son cocon familial.

  • Je te le promets ! Je ne mourrai jamais au combat !!

Il sourit, faiblement mais il sourit. A l’intérieur de moi, je me sentis mal : je savais que pour mener à bien cette mission, j’étais prête à tout. Et que malgré cette promesse, cette détermination était encore plus forte que celle de vivre.

  • Nous commencerons l’entraînement demain, tu as intérêt à te reposer et à prendre des forces.

  • Ca me va !

Il resta planté là devant moi comme s’il attendait quelque chose. Le soleil allait se coucher, je me suis dit qu’il fallait que je rentre chez Shikamaru. J’allais le saluer et tourner les talons quand il me demanda d’un ton faussement plaisantant.

  • … Et c’est tout ? Je m’attendais à ce que… tu me demandes si j’allais bien ou comment a été ma mission ? Haha ! Mais c’est pas grave… je te raconterai ça demain…

Il se me salua brièvement puis s’éloigna de moi. J’eus une drôle d’impression, un drôle de sentiment. Là, il s’éloignait et j’avais l’impression qu’il s’éloignait pour toujours ou pire, qu’il était déjà loin de moi.

  • Kiba !

Il tourna la tête, interrogateur.

  • Tu ne peux pas me faire attendre demain, c’est pas sympa ! Et si on mangeait des ramens ce soir ?

Il se remit face à moi. Il n’était pas très près mais je pus voir son sourire. Je me rendis de nouveau compte qu’il était vraiment beau et encore plus à la lumière du soleil couchant.

 

Chez Ichiraku, il me raconta tous les détails de ses dernières journées avec des éléments mêmes insignifiants. Il prenait un air de conteur et semblait presque inventer une histoire de toute pièce.

Il narrait, narrait, alors que ses journées pouvaient se résumer à : nous n’avons rien découvert de spécial lors de notre mission et mes journées je les ai passées à flâner, manger et dormir. Je continuais à aspirer mes nouilles de plus en plus bruyamment et enfin il remarqua mon inattention.

  • Hééé ! T’écoutes rien, tu ne fais que slurper tes pâtes !

  • Slurper ? Et en plus tu es adepte du néologisme ?

  • Eh ! Te moque pas ! bouda-t-il.

Je ne pus m’empêcher de rire, il était tellement mignon.

  • Maaais ! Mes ramens sont froids, chef, réchauffez-les s’vous plaît !

  • Ca mon petit fallait pas raconter l’histoire de ta vie !

  • Maaais !

Je ris de plus belle. Le revoir m’avait mis du baume au cœur.

A la lueur des lampadaires, nous nous baladions dans les rues. Kiba me permit de monter sur le dos d’Akamaru. Je craignais que son chien soit sale et ses poils tous rêches mais il sentait bon et son pelage était doux et soyeux.

- Ouah, c’est doux… tu viens de le laver ?

- Comment t’as deviné ? Ah, Akamaru t’aime beaucoup, regarde comme il remue sa queue et aboie !

- Ah oui, ben moi aussi je t’aime bien Akamaru ! Déclarai-je en caressant ses poils.

J’eus alors envie de me coucher sur son dos, de regarder les étoiles et de m’endormir, bercée par sa marche lente et tranquille.

Je n’avais pas conscience que ce genre de petit plaisir n’allait plus jamais réapparaître.

 

J’indiquai à Kiba que je devais rentrer. Il n’insista pas pour m’accompagner jusqu’à mon logement et me salua en souriant franchement. Je me dirigeai vers la maison de Shikamaru et toqua à la porte. Une louche à la main, les mèches rebelles, sa mère m’accueillit !

  • Kaori-chan ! Ca fait si longtemps ! Tu as déjà mangé ?

  • Oui ! Ne vous en faites pas !

Lorsque je fis un pas dans la maison, j’aperçus le père de mon hôte frottant sa tête comme s’il avait reçu un coup. Il sembla apeuré lorsque sa femme se tourna vers lui, le bras raide tenant de ses doigts crispés son arme en inox. Shikamaru père devait encore avoir laissé traîner ses affaires sur le sol.

J’avouais, cette ambiance m’avait un peu manquée.

  • Je t’avais dit une ballade pas une escapade nocturne !

Shikamaru se dressait là, contre le mur en face de moi, près de la porte de la cuisine. Il me dit, sans me regarder, gardant toujours ses bras croisés.

  • J’ai quelque chose à te montrer.

Il se dirigea vers sa chambre, nonchalant et les mains dans les poches. Après un instant d’incompréhension, je me mis à le suivre.

Une fois dans sa chambre, il sortit du dessous de son lit une boîte en carton.

  • C’était avec toi quand je t’ai retrouvée inconsciente devant le village.

Il souleva le couvercle et je vis…

  • Des… des gants ?

C’était plus exactement des gants noirs au niveau de la paume et en maille au niveau des phalanges, dans une matière assez fine, un peu comme du tissu. J’entrepris de les toucher, et je constatai avec stupeur qu’ils étaient très souples mais très solides.

  • Ce ne sont pas des gants ordinaires. Ils ne ressemblent déjà pas aux gants des shinobis habituels. Ils sont fins, souples mais très résistants. J’ai un peu observé ces gants et je me suis renseigné. Tu ne te souviens pas de ces gants ?

  • … Non… ça ne me dit rien…

  • Et bien, tu peux faire passer du chakra dans ces gants… Spécialement le chakra de ton élément.

  • Hein ?

  • Regarde, ces gants ne sont pas neufs, ils sont un peu brûlés au centre tu vois c’est un peu brun… Je pense que tu les utilisais pour utiliser ton élément, le feu. Comme pour la paume enflammée par exemple. Comme ça, tes mains de souffraient pas.

  • … Vraiment ?

  • Vu la qualité de ces gants et l’usure, je pense que tu étais une kunoichi douée aux combats au corps à corps. Et que tu utilisais beaucoup le feu, aussi.

  • Je…. Au corps à corps ? Je suis… je suis plus douée aux combats à distance, non ? Au lancé d’armes par exemple !

  • Certes, mais ces gants montrent que le corps à corps, c’est ton truc. En plus, il n’y a pas que des dégâts de feu, il y a aussi des rayures témoignant que tu te battais avec tes poings. Et puis, tes bottes aussi sont très résistantes. Elles étaient à peine rayées quand je t’ai trouvé alors que tes vêtements étaient déchiquetés et légèrement carbonisés.

  • …. Carbonisés ?

  • Oui. Et quelques analyses ont montrés que tu n’as opposé que peu de résistance.

Pourquoi me disait-il tout cela maintenant ? Et puis, comment devrais-je réagir ? Il ne parlait pas de moi. Pourtant, ce corps dans lequel je me trouvais ressemblait en tout point au mien : les cheveux ébouriffés, la silhouette filiforme, les yeux aux iris jaune-brun un peu dorés… tout était semblable. Je me sentais dans mon corps et pas dans un autre. Alors comment se faisait-il que ce corps ait vécu tout ce qu’il venait de me dire ? Comment se faisait-il que j’avais un passé dans ce monde que je ne connais pas ?

  • Pourquoi me dis-tu cela seulement maintenant…. Ça aurait pu m’aider pour retrouver ma mémoire !

  • Parce que tu as des souvenirs maintenant ?

  • … Pas vraiment…

  • Je pense que tu ne retrouveras pas ta mémoire de sitôt. En attendant, comme tu m’as l’air engagée plus sérieusement, je te donne ces tuyaux. Au début, tu ne semblais pas avoir cette envie de te battre pour une cause, je croyais que tu arrêterais de nous suivre comme un petit chien et…

  • UN PETIT CHIEN ? JE NE TE PERMETS PAS !

  • Alors, tu es un mouton… tu suis la troupe pour ne pas être seule…

  • JE NE SUIS PAS… …un mouton.

Suivre la troupe pour ne pas être seule…. Non, je ne suis pas la troupe juste pour ça ! C’est tout à fait normal de vouloir rester avec des personnes… qu’on apprécie… qu’on aime. Mais…

C’est vrai, j’aurais pu ne pas être une kunoichi… Mais… si je ne l’étais pas, Kiba, Shikamaru, je n’aurais jamais vécu tout ça…

  • Etre un ninja n’est pas une chose à prendre à la légère. Je t’avoue que je pensais que c’était un boulot comme les autres, je voulais juste vivre une vie normale et sans soucis et gagner de l’argent normalement mais… Etre un shinobi, c’est défendre sa patrie, défendre les personnes qui nous sont chères. Ce n’est pas une question de suivre qui que ce soit. Bien sûr, chacun défend des valeurs qui lui sont propres, nous avons tous notre voie. Mais cette voie ne serait sûrement pas suivre la troupe…

  • MAIS CE N’EST PAS CA !!

  • Comment ?

  • Je… c’est vrai… je ne veux pas être seule… mais ce que je voulais aussi c’était… qu’on reconnaisse ma valeur ! Je ne veux pas être inutile ! Je veux servir à quelque chose ! Je veux aider ! Je… c’est pour ça aussi et surtout… Même si au début ce n’était pas à quoi je pensais…

Je n’ai jamais eu confiance en moi. Je me suis souvent sentie de trop. Je ne veux pas qu’ici aussi ça arrive. Je veux juste qu’ils me considèrent… même un peu.

  • Oui, je voyais bien qu’au début, tu voulais t’entraîner juste pour rester avec Kiba ! me lança-t-il un sourire pleins de sous-entendus.

  • MAIS NOOOON !

Le pire, c’est qu’il avait raison…

  • Bien sûr, je te crois…. Ironisa-t-il. Maintenant que je suis sûr que tes intentions et tes objectifs sont bons, je pense que ces gants te serviront.

Il me les tendit, j’étais un peu émue sans savoir pour quoi. Ces gants symbolisaient un nouveau départ.

  • Au fait Shikamaru…

  • Oui ?

  • Merci…

  • Hum ?

  • Tu… tu m’as toujours défendue quand les autres disaient que j’étais faible, et que je n’étais pas faite pour être kunoichi.

  • Ah, ça !

  • … Comment ça ?

  • Je faisais ça juste pour voir si… si tu étais assez intelligente malgré mes remarques pour comprendre qu’il y avait quand même beaucoup de travail à faire… Mais bon, apparemment, tu t’es fait des illusions, dommage !

  • … QUOOOOI ? Alors comme ça, tu ne pensais pas un mot de tout ce que tu disais ??

  • Si je le pensais, tu as servi lors des combats… mais bon si tu as traduit ça comme « Tu es vraiment forte Kaori personne ne peut te battre » c’est ton problème ! 

  • …. Grrr…

Il remit la boîte en carton maintenant vide en place et me tournant toujours le dos il déclara.

  • Ne t’inquiète pas ça viendra.

  • Quoi ?

  • Je suis sûre que tu étais une grande kunoichi, il n’y a pas de raisons pour que ça ne revienne pas.

Il tourna sa tête vers moi et me regarda en souriant légèrement. Je n’arrivais pas à décrypter son expression en ce moment-là, son visage laissait transparaître une émotion que je ne sus traduire. J’eus à ce moment-là envie de dire toute la vérité, lui dire que je n’étais pas amnésique mais que je venais d’un autre monde et que j’étais arrivé ici sans comprendre pourquoi, mais je ne le fis pas. Seul un « je » presque muet s’échappa de mes lèvres. Il ne perçut pas mon élan et se dirigea vers le placard. Puis il resta planté là, silencieux comme s’il attendait quelque chose.

Après quelques secondes il me demanda.

  • Tu comptes rester plantée là et me regarder m’habiller ?

  • Ah heuu, pardon !

Je refermais la porte dans ma précipitation. Puis, ayant oublié quelque chose je l’entrouvris.

  • HEE ! me cria-t-il, le voyeurisme n’est pas autorisé !

  • Je ne vois pas pourquoi je te regardais peuh ! Mais…

  • Mais ?

  • J’avais oublié de te dire bonne nuit alors…. Bonne nuit !

  • Ah… oui, bonne nuit… me répondit-il d’un ton presque las que je connaissais par cœur.

Et ce fut avec un grand sourire que je fermai la porte et fut portée au pays des rêves.

 

(...)

 

Une douce lumière, une brise légère, des rires d'enfants... j'entrouvre les yeux un instant. J'ai pendant quelques secondes l'impression d'être dans ma petite chambre mais en voyant les murs bleus ciels je me rend compte que je suis toujours dans le grenier. Je m'étire dans mon lit. La fenêtre est légèrement ouverte. Les rideaux blancs flottent au gré du courant d'air et me chatouillent le visage. Je n'ai qu'une envie: m'enfouir sous les draps et dormir encore un peu. Seulement...

- J'espère que tu ne comptes pas piquer encore un petit somme!

Cette voix....

Suffit à me réveiller complètement.

- Eeeeeh!!! Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre! Lui hurlai-je à la figure.

Tout d'abord ce n'est pas une chambre mais un grenier. Ensuite, tu sembles oublier que tu dois t'entraîner! Et enfin... il est déjà onze heures!

- QUOOI?

Je me dresse d'un bond de mon lit. Il me regarda de la tête au pied.

- Tu devrais t'habiller en vitesse! Et je te conseille de t'acheter un autre pyjama, il commence à faire froid.

Je le regarde d'un air bêta puis jette un oeil sur ce qui me sert de pyjama: un long t-shirt s'arrêtant un peu au dessus de mes genoux. Je sens mon sang bouillir en moi comme la lave d'un volcan.

- DEGAAAGE!!!! beuglai-je en l'assommant avec mon oreiller.

Il ne se fit pas prier et se dirigea vers la porte. Je savais même si je ne voyais que son dos qu'il faisait un de ses sourires moqueurs dont il a le secret.

Une fois habillée, je descendis dans la salle à manger, saluai brièvement Mme Nara, piquai un toast et me précipitai dehors. Le soleil était bien haut dans le ciel, il allait bientôt sonner midi. Je connaissais maintenant le chemin par coeur (il a fallut pas mal de temps pour ça!). Je ne prêtai pas attention aux passants ni aux restaurants. Je filai comme une flèche si bien qu'une fois devant le terrain, j'étais déjà essoufflée.

Kiba était là, adossé contre un arbre. Les sourcils froncés, il regardait la queue d'Akamaru s'agiter. Pourquoi semblait-il si soucieux?

Son chien se mit à aboyer en me voyant. Mon professeur particulier se tourna vers moi et me sourit. Les rayons du soleil tombaient sur lui, se frayant un passage entre les feuilles du châtaigner. Un courant d'air fit danser les ombres sur son visage et ses cheveux suivaient le mouvement des branches d'arbre.

« Qu'il est beau... » me mis-je à penser. Mai sil ne fallait pas me laisser aller aux rêveries.

  • Alors Kaori, tu es prête?

  • Oui!! répondis-je enjouée.

Il s'approcha de moi et posa sa main sur mon épaule. Il baissa la tête un moment puis me regarda droit dans les yeux, l'air sérieux.

  • Je te préviens tout de suite, cet entraînement n'aura rien à voir avec ce que tu as fait précédemment. Si tu veux devenir plus forte, il faudra supporter certaines choses.

Sa remarque me surprit. Je ne m'attendais pas à le voir ainsi. Je ne connaissais pas ce côté de sa personnalité.

  • Alors, malgré ce que je viens de dire est-ce que tu es prête à suivre l'entraînement?

Rien ne pourrait m'en empêcher. Je voulais pouvoir me battre. Auparavant, je n'aurais jamais pensé comme cela: je crois que je ne me rendais pas encore compte de ce que je vivais et de la force de nos adversaires.

  •  

Oui, je suis prête, je ferai tout pour devenir plus forte!

 

 


 

Alala... on entre dans un nouvelle arc... j'ai hâte de finir l'arc de l'entraînement pour faire entrer de nouveaux persos! =DD

J'espère qu'un jour vous serez nombreux à me lire... j'aime tellement écrire vous pouvez pas savoir xD Alors bon si j'ai pas grand-monde qui lit ce que j'écris, ça n'a pas énormément de sens.

Je prévois de faire des fics plus humoristiques sur Reborn, je tiendrai au courant! Et je compte aussi ajouter à chaque chapitre une illu (comme je l'ai dit plus haut) et une musique de fond selon le chapitre! ^^

Enjoy!

Et à la prochaine!

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commentaires

D
<br /> <br /> Oh yeeeeah !! New chapter ... Comme tu le disais, deja 23 ?! T'avances vraiment vite ... je suis un escargot comparee a toi !! = . =' J'ai hate pour le nouvel arc, je l'attends impaciament !!!<br /> *O*<br /> <br /> <br /> <br />
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