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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 14:43

 Hop, step, JUMP! 

Voici un nouveau chapitre encore sur l'entraînement de notre chère Kaori-chan adorée! Je sais ça fait un bail, je sais je ne suis pas régulière.... c'est pour ça qu'il faut s'inscrire à la newsletter!

Trève de blabla, voici le chapitre tout frais tout chaud sorti de ma tête ;)

 


 

Hey, Kaori ! Tu t’assois déjà ?

A peine arrivée j’eus le réflexe de poser mes fesses sur la pelouse. Mes bras et mes jambes me tiraient, évidemment.

-          Tu n’auras pas le temps de te reposer aujourd’hui ! me prévint Kiba.

-          Mais en quoi il consiste l’entraînement d’abord !

-          Ton entraînement a déjà commencé Kaori. » Répondit-il l’air sérieux.

Je le regardai, incrédule. Il ne broncha pas. J’essayais de croiser son regard mais il fixait le vide droit devant lui, les sourcils froncés. Puis…

Cling, le cliquetis métallique…

Kiba s’était rapidement placé devant moi, un kunai à la main. Au sol se trouvais 3 shurikens qui sans aucun doute me visaient.

Hein ???

Kiba fit volte-face et me saisit les épaules. Il s’emporta.

Mais Kaori fait attention à toi ! Tu vois, si je n’étais pas là, tu serais blessée ! C’est pas possible ça ! Et avec ça tu… tu veux te battre avec nous hein ? Sois consciente de ce que tu fais !

Je ne savais que dire. J’étais surtout effrayée de le voir ainsi s’énerver. J’en avais presque le corps qui tremblait…. Je baissai la tête et instinctivement ferma les yeux et serra les dents, crispée, lorsqu’il resserrait son étreinte sur mes épaules. Il ne dit plus un mot puis me lâcha. J’ouvris les yeux, il s’assit au sol frottant ses cheveux, visiblement gêné de son comportement.

Bon… c’est pour ça qu’on s’entraîne, ça ne sert à rien de te hurler dessus… excuse-moi….

Un « Ah » inaudible s’échappa de mes lèvres, mon cœur qui ne s’était pas encore remis de ses émotions tambourinait toujours.

Bon aujourd’hui nous testerons tes réflexes et ta rapidité ! déclara-t-il, de nouveau lui-même, et ce bon à rien de Naruto va nous y aider !

Une joyeuse tête blonde sortit des buissons, vexé par les propos de mon professeur particulier.

Qui tu traites de bon à rien !!

Bon Kaori, comme tu as pu le constater, un combat ce n’est pas une partie de plaisir et les ennemis ne vont pas attendre gentiment que tu les voies pour attaquer.

HEEEH ! Ne m’ignore pas ! grogna Naruto.

Tu sais aussi que tu es de faible constitution…

De faible constitution ? répétai-je irritée.

Je veux dire, tu n’es pas baraqué, tu n’as pas une grande force physique…

Mouais…. Approuvai-je malgré moi, ne voyant pas où il voulait en venir.

Alors, si tu veux survivre lors d’un combat, une seule chose à faire : développer ta rapidité et tes réflexes ! Cela compensera en quelques sortes ton manque de force et de capacité de défense. Une attaque n’est efficace que si elle touche sa cible ! Alors même si ta défense est faible, si tu esquives tu ne risques rien !

Kiba avait absolument raison. Même si l’évocation de mes « faiblesses » me froissait un peu, je repensais à ce que Shikamaru m’avait dit la veille. Je ne devais pas ignorer mes défauts.

Bon, Kaori, Naruto va maintenant t’expliquer comment va se passer l’entraînement ! Allez Naruto, rends-toi utile !

Naruto jeta un regard plein de reproches à mon professeur particulier puis gonfla fièrement son torse, les poings sur les hanches.

Hum hum, lors de cet entraînement je vais utiliser mon clonage de l’ombre et chacun de mes clones vont te lancer des kunais et des shurikens. Evidemment, nous serons placés de telle sorte que tu ne puisses pas nous voir ! Tu dois donc éviter ou contrer ces armes !

C’est tout ? demandai-je naturellement.

Non ! Car en même temps, tu devras atteindre cette cible là-bas !

Naruto montra ce qui ressemblait à une cible à environ cent mètres de là où je me trouvais.

Tu dois planter un kunai au centre de cette cible sans te faire toucher et ce le plus vite possible ! En moins de quinze secondes précisément.

Hein ? Mais… heu…

Bon allez, Kage mane !

Naruto se dédoubla et lui et ses clones disparurent en un rien de temps. Le stress commença à monter en moi. Je n’avais aucun obstacle sur le chemin, je n’entendis plus un bruit. Alors comme ça, Naruto pouvait être aussi discret ?

Eh bien, Naruto fait du bon boulot ! Rester immobile pour lui ça relève de l’exploit ! se moqua Kiba.

J’entendis des grognements un peu partout mais je ne pus définir d’où chacun venaient.

Kiba sortit de sa poche un chronomètre et appuya sur le bouton.

Allez, ça commence !

Hein quoi ? Heu…

Je ne savais pas trop quoi faire. Kiba me regardait avec insistance. J’avais peur de sa colère si jamais je me faisais prendre. Je fis quelques pas hésitants et peu convaincants. Kiba soupira et arrêta le chronomètre.

Kaori, ne t’inquiète pas, c’est un entraînement ! Je ne vais pas te battre à mort si tu n’y arrives pas du premier coup !

Il sourit faiblement. Je sentais que quelque chose le chiffonnait. Il remarqua son manque de conviction et détendit ses traits.

Allez, Kaori, ne t’en fais pas ! Tu dois passer par là pour devenir plus forte !

Oui… murmurai-je en hochant légèrement la tête.

Il ne semblait pas satisfait de cette réaction. Je le regardai pendant quelques secondes. Il était là, le chrono à la main. C’est alors que j’ai repensé à tout ce qu’il avait fait pour moi jusqu’à présent. Il m’entraînait, il m’encourageait, il s’inquiétait aussi pour moi. Rien ne l’obligeait à être mon professeur et pourtant, il jouait son rôle, très bien d’ailleurs. Je devais honorer les efforts qu’il faisait pour moi.

Ok, tu peux remettre le chrono ! m’exclamai-je plus que décidée.

Il sourit puis appuya sur le bouton. Alors que j’allais m’élancer, je jetai un dernier regard vers lui. Je crus déceler encore un froncement de sourcil.

A peine fis-je un pas que deux shurikens s’approchaient dangereusement de moi, l’un à droite, l’autre à gauche. Facile à esquiver. Enfin, ceux-là. D’un seul coup, des tas de shurikens me prirent d’assaut à une vitesse effrénée. J’avais de plus en plus de mal, j’étais obligée de m’arrêter de courir pour les esquiver mais à peine m’étais-je immobilisée qu’une autre arme pointait le bout de son nez. Je n’avançais plus et le chrono tournait. Les quinze secondes étaient passées ! Et je n’avais parcouru que une vingtaine de mètres. C’était impossible !

Je me rendis vite compte qu’il était impossible de tout esquiver. Je saisis deux kunais de ma poche et bloquais les armes que je ne savais esquiver avec eux. Seulement voilà, à force de tourner la tête dans tous les sens, je ne voyais plus rien et un kunai frôla l’épaule droite, en coupant quelques mèches de mes cheveux. Je m’attendais à ce que Kiba arrête le chrono mais il ne le fit pas. Je devais continuer. Naruto et ses clones tentaient vraiment de me blesser ! Cet entraînement était sérieux.

Je ne devais pas me laisser aller. Même si les quinze secondes étaient largement écoulées, je devais avancer.

La cible se trouvait maintenant à une distance raisonnable. Je pouvais la viser et atteindre le centre très facilement, vu mon talent en la matière… si seulement j’étais tranquille ! Les assauts s’intensifiaient de plus en plus. Je commençais à perdre mon souffle, et les armes m’ont frôlée plusieurs fois aux bras, à l’épaule, aux jambes. Je me sentais frustrée de ne pas pouvoir tout esquiver parfaitement et d’avoir autant de mal.

Alors que je m’apprêtais à lancer mon kunai sur la cible, trois shurikens arrivaient à l’horizontale, de trois côtés différents, pour me toucher au visage. Je me baissais vite et m’apprêtais à viser la cible que soudain plusieurs kunais en cercle autour de moi s’élançaient sans que je ne prenne garde. Je paniquais, je ne savais pas quoi faire. Alors j’ai fermé les yeux, protégeant ma tête.

Cling, cling cling… des tas de cliquetis raisonnèrent en même temps.

J’ouvris les yeux, les kunais étaient sur le sol, inoffensifs. Mais… il y en avait plus ?

Une ombre me cacha du soleil. C’était Kiba qui s’était planté devant moi.

Et bien, tu te débrouilles plutôt pas mal.

Tu rigoles ? J’ai largement dépassé les quinze secondes et je n’ai pas pu planter un kunai dans la cible.

C’est normal Kaori ! Tu ne peux pas réussir du premier coup ! N’empêche que, heureusement que je suis là pour te sauver, tu te serais salement blesser si je n’avais pas bloquer les kunais ! s’exclama-t-il tout en faisant tourner un kunai sur son index, le sourire aux lèvres.

Mais, tu n’avais pas besoin, je sais me débrouiller voyons ! plaisantai-je en prenant un air faussement boudeur.

Il me sourit encore une fois puis me tendit la main.

Bon, cette fois-ci Kaori, tu ne te feras plus toucher hein ?

Je répondis à son sourire et voulut tendre le bras mais une douleur m’en empêcha : le haut du manche de mon t-shirt fendu dévoilait une blessure dont le sang continuait de couler.

Kiba perdit son sourire en remarquant la blessure. Je voulus serrer les dents, montrer que je n’avais pas mal. Non, ce n’était rien de plus qu’une coupure, ce n’était pas un drame je pouvais continuer l’entraînement !

Kaori… on devrait s’arrêter là pour aujourd’hui… tu es blessée et…

Non.

Kiba sursauta de surprise.

Avec difficulté, je tentai de me relever, m’aidant du bras gauche. Mes jambes flageolaient mais une fois debout, je sus me tenir correctement. Je regardais Kiba droit dans les yeux. Une vague d’énergie monta en moi, je ne savais pas vraiment ce que c’était, de l’adrénaline peut-être ?

Je veux continuer ! Je refuse d’être faible !

Mais…

Je ne sais pas ce qui me prit mais j’arrachai le bas de mon t-shirt qui était déjà un peu déchiré et l’utilisa comme bandage pour le haut de mon bras. Il ne dit pas un mot, je finis de serrer avec mes dents le bout de tissu avant de stopper au mieux l’hémorragie. Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire, bon sang ? En parlant de sang, celui-ci était presque en ébullition. Je criai presque, mettant toute ma détermination dans ces mots.

Voilà ! Je n’ai plus rien maintenant ! Je veux continuer l’entraînement !!

Essoufflée, je ne pus me retenir de me pencher et de poser mes mains sur mes genoux. Je relevai la tête et, quelques mèches oranges devant mon visage, je finis par dire :

Alors, remets le chrono, je suis prête !

Je me redressai, avait repris mon souffle. Je ne voulais pas m’arrêter. Je ne devais pas profiter d’un instant de faiblesse pour me reposer et me la couler douce. Non, j’avais compris que ce monde était impitoyable et que pour survivre, je devais encaisser les coups durs, et continuer avec acharnement d’avancer.

Kiba en restait bouche bée. Puis, il commença à pouffer, puis à rire à gorge déployée.

Hahaha ! Kaori, t’es un sacré phénomène ! Tu déchires tes vêtements pour te faire un bandage alors que j’avais pris tout le matériel de soin nécessaire !

Il continua à rire sans s’arrêter. Il s’en tenait les côtes.

Ne te fous pas de moi ! maugréai-je me retenant de rire moi aussi.

Ca devait être ton instinct haha… tu aurais dû te voir !

Il se reprit, essuya les larmes de rire au coin de ses yeux puis essaya de reprendre son sérieux.

Bon, si tu insistes, continue donc de t’entraîner. Je vais remettre le chrono à zéro. Mais fais attention à ta tenue et ne déchire pas complètement tes vêtements, quand même !

J’essayerai ! répondis-je un brin de malice dans les yeux.

Ok, alors vas-y !

Et je m’élançais sans plus attendre, mes sens à l’affût. Encore deux kunais pour commencer, puis cette accélération…. Naruto et ses clones lançaient leurs kunais et shurikens de la même manière que la première fois ! Mais malgré tout, j’avais encore du mal à esquiver. Je devais parfois me rouler par terre, et je perdais du temps à me relever.

Je notais quand même quelques changements : il y avait plus de shurikens et plus encore qui arrivaient de derrière. Comme la première fois, je me sentis un peu idiote, je sentais que je me débattais difficilement mais je continuais d’arrache-pied. La cible s’approchait, je décidai de lancer mon kunai plus loin que la dernière fois. Mais comme tout à l’heure, trois kunais me visèrent. Je me baissai pour les esquiver. Cependant, la ronde de kunais, pointant vers moi, surgirent. Je décidai de me rouler par terre pour me sortir de la ronde. Un kunai se planta dans la manche gauche de mon bras et un autre frôla ma jambe. J’entendais mon cœur battre à toute allure. Je me relevai d’un bond, déchirant le manche gauche cette fois. Mais alors que je me relevais, un shuriken était déjà près de moi, je ne l’avais même pas vu venir. Et de nouveau, un cliquetis de métal se fit entendre.

Kiba avait lancé à nouveau une arme pour dévier celle qui me visait. Il appuya sur le bouton du chronomètre.

Vingt-deux secondes quarante-six. Pas mal du tout par rapport à tout à l’heure. Tu restais statique moins longtemps. Cependant, tu sais pertinemment que te relever lorsque tu as roulé au sol te prend un temps fou. Croyais-tu qu’après avoir évité les kunais encerclés autour de toi que l’ennemi arrêterait de lancer ses armes ?

… Non… sauf s’il en a plus !

Haha, maligne va… bon, tu dois trouver un moyen de tout esquiver sans te prendre un seul kunai et en respectant au mieux le temps imposé. Je sais que tu peux y arriver !

Bon alors, on recommence ?

Ouais vas-y !

Et c’est ainsi que plusieurs fois je refis cet exercice. Je me débrouillais mieux à chaque fois, malgré la fatigue. Mais des kunais arrivaient toujours à me frôler, et je n’arrivais toujours pas à viser la cible. Ces kunais m’encerclant me posait problème. Et toujours étaient-ils précédés de trois kunais arrivant dans trois sens différents visant mon visage et toujours étaient-ils suivis de ce shuriken que je n’avais jamais le temps d’esquiver ou de bloquer. J’essayais différentes manières pour éviter ces trois assauts infernaux : ne plus me baisser et les bloquer, foncer pour m’échapper de la ronde… Mais rien n’y fit, je n’arrivais jamais à sortir indemne de ce combo d’attaques.

C’est alors qu’à la énième fois, je fis un mouvement qui me sauva et m’illumina lorsque quelques kunais me visaient par derrière. Alors que je me retournai, je me mis à les éviter en plaçant mes mains comme si je faisais le pont, puis à me redresser en soulevant mes jambes et en les passant de l’autre côté, comme si je me remettais debout après un poirier. Je me mis à faire ce mouvement plusieurs fois pour pouvoir parcourir une longue distance. Ainsi je venais d’esquiver les kunais mais aussi un grand nombre de shurikens qui me visaient pendant ma progression.

Je ne me savais pas aussi souple. Mes gestes prenaient de la fluidité, de la rapidité, et certaines choses devenaient automatiques. Je me sentais moins en difficulté. Mais je savais que la bête noire, ces trois assauts suivis, me donneraient encore du fil à retordre.

Alors que j’évitais de justesse un shuriken qui avait profité de mon inattention, je me dis qu’il ne fallait pas que je réfléchisse pour esquiver. Tout devait venir naturellement, tout devait suivre le mouvement.

J’allais viser la cible quand les trois kunais arrivèrent. Je me baissai, comme pour la toute première fois. C’était le premier mouvement qui me venait à l’esprit. Puis, gardant mon calme, je vis les trois kunais arriver. Et là…

Mes mains étaient déjà au sol, je poussai sur mes pieds, et mes jambes se retrouvèrent en l’air. Et presque simultanément, mes hanches tournèrent et mes pieds suivirent le mouvement. Tous les kunais qui m’encerclaient furent touchés par mes bottes, dont j’avais découvert la particularité d’être assez solide pour bloquer des armes, et les morceaux de fer retombèrent comme des mouches. Je me relevai sans difficulté, et saisit un kunai avec rapidité pour bloquer le shuriken qui voulait me toucher, et en même temps, je lançai un autre kunai de ma main droite vers la cible, qui se planta en plein centre.

Bang ! La cible oscilla un peu puis se remit en place. Je ne me rendais pas compte que j’avais enfin réussi, si bien que je me mettais toujours sur mes gardes.

Kiba arriva et après grande inspiration s’écria.

Quatorze secondes et dix dixièmes ! Magnifique, Kaori !

Quoi ? Je ne m’étais déplacée que pendant quatorze secondes ? En y repensant, je ne savais même plus quels mouvements j’avais bien pu faire.

C’était parfait ! Tu ne t’es pas faite toucher par les armes et tous tes mouvements se suivaient presque naturellement. C’était beau à voir.

Ah ? Heu… merci.

Mais il fallait bien que tu y arrives, après vingt essais !

Oh ça va hein !!! ronchonnai-je, vexée.

Haha, c’est super ! Cet entraînement t’a beaucoup aidé je crois…

Oui, vraiment beaucoup !

Nous nous regardions en souriant quand soudain.

AAAAAAAH ENFIIIIIIN !!!!

Après quelques « pouf » signalant la disparition des clones, le vrai Naruto, qui était planqué derrière un arbre, s’avança vers nous.

Je peux enfin bouger et parler ! Raaah que c’est crevant de rester comme ça sans rien faire… en plus à force de lancer des kunais, j’ai mal au bras ! Et en plus j’ai dépensé beaucoup de chakra !!

Bah, ça ne devrait pas être un problème pour un grand ninja comme toi non ? ironisa Kiba.

Bien évidemment hahahahahaha ! En plus c’est pour ma Kaori-chii !!

TA Kaori-CHII ???? s’exclama le maître-chien insistant bien sur ce qui ne le plaisait pas.

Ils se chamaillèrent un instant. Je profitai de cet instant pour me poser lourdement sur le sol et souffler un peu.

Alala… c’était crevant… murmurai-je dans un souffle.

J’observai le ciel qui prenait sa teinte orangée du soir. Quoi ? Déjà le soir ?

Bon je crois que je devrais te laisser rentrer Kaori, à demain !

Il ne me raccompagnait pas ? On ne mangeait pas ensemble des ramens ?

Heu, ok… dis-je simplement, déçue.

Mon professeur nota visiblement mon désappointement et arbora un joli sourire.

-          On mangera ensemble une prochaine fois, d’accord ?

Son sourire sincère me fit chaud au cœur, comme toujours.

D’accord ! répondis-je, souriant moi aussi.

 

Je m’éloignai des deux lascars, toujours en train de discuter. Quels cas, ces deux-là ! Mais ils étaient tellement attachants….

Lorsque j’ouvris la porte de la maison, Shikaku Nara, le père, m’accueillit chaleureusement. Une délicieuse odeur émanait des cuisines.

Ma petite femme a décidé de faire un bon repas aujourd’hui !

Aussitôt qu’il prononça ces mots, il se ramassa une poêle sur la tête.

COMMENT CA ??? JE NE FAIS JAMAIS DE BONS REPAS MOI ?

Ce n’est pas ce que je voulais dire ma petite femme chérie...

ET JE NE SUIS PAS PETITE !

Ce couple me faisait toujours rire… même si le père me faisait parfois pitié.

Alors, cet entraînement Kaori ?

C’était Shikamaru, qui était derrière moi et venait d’entrer.

Eh bien, répondis-je étrangement intimidée, on peut dire ça.

Shikamaru avait sa veste de chunin, comme d’habitude. Mais quelque chose émanait de lui, peut-être dû aux égratignures qu’il avait un peu partout, peut-être à cause de cette voix grave sonnant la fatigue. Il m’intimidait, à être derrière moi, il semblait avoir traversé tellement de choses, il semblait si… si fort comparé à moi.

J’ai eu une dure journée… soupira-t-il en s’affalant dans le fauteuil, le Godaime Hokage me demande tellement de choses ces temps-ci, c’est abusé !

Ca mon petit, on est la famille Nara, c’est normal d’être sollicité, haha ! s’esclaffa Shikaku en lui mettant une bonne tape dans l’épaule.

Je le regardais pendant un long moment. Il ressemblait beaucoup à son père, de plus en plus.

Je secouai la tête et repris mes esprits. Je ne voulais pas être intimidée par ce gars bizarre qui avait pourtant mon âge, je ne voulais pas me sentir toute petite à côté de lui. Je devais devenir plus forte, être courageuse et prouver que je valais aussi quelque chose.

Dis Kaori, je sais que mon fils est exceptionnel mais ne le regarde pas comme ça, ça va le gêner, haha !

Hein ? Quoi ? Mais non je ne le regardais pas !!! m’exclamai-je en tournant la tête, un peu perturbée.

Il se mit à rire, un rire d’homme à la voix rauque. Puis il se dirigea vers la table et s’installa.

Allons nous régaler !

Shikamaru suivit son père, pas très motivé. Il avait retrouvé cet air nonchalant que je trouvais agaçant et attachant en même temps.

Bon Kaori, tu viens quand là, reste pas plantée là…

Grr…

L’intonation de sa voix m’énervait… et m’amusait en même temps. Alors, lorsqu’il enleva sa veste de chunin et la jeta sur le canapé puis bâilla, je me dis : « Comment j’ai pu être intimidée une demi seconde par ce type ? »

Le repas était agité, comme toujours, et Shikamaru mangeait en silence. A certains moments, il essaya de calmer ses parents en vain, et soupirait énormément. Décidément, les choses ne changent pas, ici.

Alors que je m’apprêtais à aller au grenier (oui, souvenez-vous, je dors au grenier), Shikamaru, la brosse à dent en bouche, me demanda.

Comment trouves-tu l’entraînement de Kiba ?

Il est extra !! m’élançai-je. J’adore, ça ne m’étonne pas de Kiba, c’est un bon professeur.

Il sourit et marmonna un « hum… », de la mousse de dentifrice s’échappant de sa bouche. Il retourna vers la salle de bain et essaya d’articuler quelque chose, que j’interprétais comme un « Bonne nuit » Je lui rendis la pareille et je me mis au lit. Ah, il fallait que je change de pyjama… hum…

 

(…)

 

Le lendemain, j’eus du mal à me réveiller. Les courbatures, toujours les courbatures. Je descendis les escaliers pieds nus, encore en pyjama. Personne n’était encore en bas, mais j’entendais que quelqu’un prenait sa douche dans la salle de bain.

Je pris mon petit déjeuner lentement. J’entendis le grincement de la porte de la salle de bain, je pouvais enfin me doucher. Je me levai de table, rangeai la chaise quand…

« Toc, toc, toc ! »

Quelqu’un frappait à la porte. Je frottai mes yeux encore à moitié réveillés et naturellement, je poussai la poignée vers le bas et ouvrit.

La personne que je vis me réveilla tout de suite.

C’était cette fille que j’avais l’impression de ne plus avoir vu depuis belle lurette, avec ses quatre couettes d’un blond cendré, et ses yeux verts qui chaque fois qu’ils croisaient les miens me lançaient des éclairs. Sa bouche forma progressivement un o de stupéfaction.

… Toi ? Qu’est-ce que…

Je me sentis mal quand elle me dévisagea de la tête au pied, et encore plus quand je me souvins que PERSONNE ne devait savoir que j’étais hébergée par Shikamaru. Et bien sûr, pour couronner le tout, cet idiot qui venait de sortir de la douche, torse nu avec une serviette sur les épaules était juste derrière moi.

Temari, qu’est-ce que tu fais là ? demanda-t-il simplement.

 

 


Hohohohohoho!!! Vous vous y attendiez à revoir notre Temari adorée? Ca va chauffer! =D

Allez, à la prochaine et n'hésitez pas à mettre des com's les petits! 

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commentaires

D
<br /> <br /> OMG !!! OMG !!!! OMGGG !!!!!! Temari comes back ! Yeeeeeaaaaah !!! xD Je dois dire que ce chapitre est devenu de plus en plus interessant ! J'etais "Ouaaah !"<br /> "Super" "Tu peux le faire Kaori" "TEMAAAAAAAAAARRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII" !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br /> Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!Jeveuxlasuite!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> *meurt par manque de souffle* ... J'attends toujours la suite ! *________*<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> See you
Répondre
P
<br /> <br /> Tu me mets la pression... ne t'attends tout de même pas à quelque chose d'exceptionnel pour le prochain chapitre, en sachant que l'entraînement de Kaori n'est pas fini ^^"<br /> <br /> <br /> <br />